Rapport : AG672019-FX34                          - /!\ DOCUMENT CONFIDENTIEL /!\ -

Auteur : Lascap Ertîamel


4. La gravitation et l'expansion


Le principe du modèle CP est, semble t-il,  compatible avec la relativité générale.

Le principe est celui du repos local. C'est-à-dire que dans son propre repère, un observateur ne doit observer aucune différence s'il est au repos ou s'il est dans un champ de déformation gravitationnel extérieur à son propre repère.

Le principe de repos local vient à considérer le repère comme immobile si aucune référence n'est faite à un autre repère. Sans référence à un repère extérieur, un observateur ne pourrait pas deviner si son propre repère est influencé par une déformation gravitationnelle (sauf à grande échelle avec les effets de marées). Par contre du point de vue extérieur, le repère se déplacerait en suivant la géodésique (plus court chemin entre deux points d'un espace courbe) issue de la déformation gravitationnelle.

La déformation de l'espace-temps à proximité d'une masse (énergie E=mc²) proviendrait directement de la création de CP due à l'accroissement local d'énergie. Cette création 'creuserait' (inclinerait) la trame de l'Univers. Cette déformation étant ce que l'on nome la déformation gravitationnelle ou le puit de gravité.

Du point de vue de l'observateur extérieur à cette déformation, le phénomène pourrait être perçu comme une 'densification' de cette zone de l'Univers.

Cette 'densification' amènerait un accroissement des distances pour tout objet observé au travers du puit de gravitation ou depuis celui-ci.

Le régime énergétique des CP, qui pose l'hypothèse d'une harmonisation de l'énergie entre CP, provoquerait le 'drainage' de l'énergie des CP externes à la zone de densité vers les CP à l'intérieur de la zone. L'effet serait une augmentation de la densité de la zone et une diminution de celle de l'extérieur. Ce qui amènerait un effet de répulsion de l'extérieur vers l'intérieur. Ce qui viendrait influencer la dynamique des galaxies. Pour les vieilles Galaxies, ce serait une des explications de leur dynamique influencée par la matière noire.

Cette harmonisation dépendrait de la conductance d'énergie des CP (K). Plus Kserait proche de zéro est plus l'harmonisation serait lente. Dans ce cas, les jeunes Galaxies ne subiraient pas les phénomènes liés à la matière noire. Le drainage de l'énergie externe au puits de gravitation n'étant pas encore en place. Ce qui permettrait d'expliquer les observations réalisées sur les Galaxies à fort redshift (Galaxies très éloignées et très jeunes).


4.1 Corrélation entre le système de mesures standard et le système de mesures CP

Figure 4.1

Dans l'Univers CP, la trame de l'Univers serait discontinue. La diminution des signaux émis suit les diminutions constatées dans notre système métrique. Pour rappel, le système de mesure du modèle CP est la Cellule de Planck (brique d'Univers). La diminution de l'intensité d'un signal lumineux, doit suivre les mêmes lois que celles constatées dans la réalité (cf. Figure 4.1).

Tableau 4.1

Ce qui nous donne la loi de variation suivante :

Tableau 4.2

Le système CP n'est rien d'autre qu'un système de mesure différent de celui du système classique. La conversion est assurée de l'un à l'autre.

Pour garantir la conversion complète entre les deux systèmes de mesures, il faut vérifier la cohérence avec la diminution de l'énergie selon la distance dans les deux systèmes de mesures.

Dans le système classique, la mesure se fait en joules. Les joules mesurent un effort en kg . m² . s⁻². En changeant le système de mesures en CP sur la distance, l'unité de mesure devient le nombre de transitions (nTr). La conversion dans le système standard se faisant par lp . nTrlp = longueur de Planck. Il faut garantir que l'expression de l'énergie dans le système de mesures compatible jlp⁻¹ donne les mêmes résultats dans le système standard après conversion.

Tableau 4.3Il y a bien correspondance entre le système CP et le système standard. L'un peut être utilisé en lieu et place de l'autre. Il faut être attentif aux unités des systèmes de mesures dans les calculs.

Il n'est pas possible d'aborder la gravitation sans traiter la constante G. Cette constante est utilisé dans le modèle Newtonien ainsi que dans la relativité générale. G est exprimée dans le modèle standard, il faut la convertire dans le modèle CP : GCP (cf. EC. 10 en annexes).

  •  GCP = G / (c³ . lp²) ;
  • G = Constante de gravitation dans le système standard ;
  • c = Vitesse de la lumière dans le système standard ;
  • lp = Longueur de Planck dans le système standard.


4.2 Principe de la déformation gravitationnelle

Etat de repos local

Comme pour la relativité générale, les CP s'appuient sur le principe d'équivalence. Si nous posons le postulat selon lequel un repère R' qui subit une accélération dans un repère R, alors toute mesure de  dans R' ne doit pas permettre de détecter l'accélération par rapport à R. Nous appellerons cette situation l'état de repos de R'. Si R' "résistait" à l'accélération, il ne serait plus au repos. De l'énergie serait "dépensée" par R' et les objets tomberaient dans R'.

Le meilleur moyen de vérifier l'état de R' est de réaliser une mesure de redshift (z)1 dans R' d'un signal émis dans R'.

En réalisant des mesures (observations de R') depuis R, nous pouvons établir la carte de la géométrie spatiale de la zone (perçue depuis R). Ces mêmes observations faites depuis un autre repère aboutiraient à une géométrie perçue différemment. En relativité, tout n'est que comparaison entre référentiels.

La Figure 4.2 montre la déformation de la géométrie de l'espace au point de mesure CP. L'état de repos de ce point fait en sorte que les mesures effectuées (dans le référentiel de ce point) ne constatent aucune déformation. C'est à dire que les vecteurs vi = vj quelque soient i et j.

Figure 4.2

1 : z-redshift


Forces de marées gravitationnelles

Le seul moyen de distinguer une accélération de nature gravitationnelle d'une non gravitationnelle, c'est de réaliser des meusures en deux points proches mais différents. Les vecteurs de la déformations spatiale ne seront pas parallèles. Ils convergeront vers le centre de la déformation gravitationnelle. Et à l'opposé, ils divergeront. Ce procédé permet également de déterminer les forces de marées gravitationnelles aux points de mesures.

Ces forces amènent des accélérations locales perpendiculaires à la direction vers le centre de la déformation comme le montre la Figure 4.3.

Figure 4.3


Agencement de la trame d'Univers

La gravitation sculpte l'agencement des CP entres elles. Les CP s'organisent autour de la déformation. Ajouté à l'état de repos local, cet agencement défini le parcours qu'aurait un objet, un photon, une particule qui ne subirait aucun effort externe. Cette approche est équivalente à celle de la RG (Relativité Générale). Les deux approches s'appuient sur le principe de moindre action. Dans les deux approches, les trajectoires sont rectilignes au sein d'un espace courbe.La courbure dans le système CP étant l'intégration des différents états de repos locaux des CP.

L'agencement et l'état de repos permettent de définir une matrice Jaconienne2 (cf. Figure 4.4) de laquelle, par sa transposée il est possible d'obtenir le tenseur métrique de la relativité générale tenseurRG. Tenseur métrique qui permet de déterminer les géodésiques de l'espace sur lequel il est défini.

Figure 4.4

Plus simplement dans le système CP, la courbure paramétrée Courbure paramétrée se détermine directement par l'agencement et les états de repos locaux des CP dans l'environnement de la déformation. La géodésique se déterminant par les transitions vers la CP la plus proche pour laquelle la différence avec l'état de repos est minimale.


2 : Une matrice jacobienne est une matrice des dérivées partielles de premier ordre d'une fonction vectorielle.

Exemple :

  • F une fonction vectorielle :Fonction vectorielle
  • JF(M) sa matrice jacobienne : Matrice Jacobienne

Le Jacobien correspond au déterminant de la matrice jacobienne.


4.3 Effet sur l'état de repos

Dans le modèle CP, le principe de détermination de la trajectoire d'un objet est simple. Il se résume à un seul principe.

Du point de vue de l'objet, son état de repos est invariant dans son propre repère R.

Ce qui ne signifie pas que dans le repère de la déformation (R') l'objet ne subit pas de variation par rapport à sa trajectoire dans un repère euclidien non déformé (par exemple celui de la relativité restreinte).

Du point de vue du repère externe R', la trajectoire de l'objet subit une variation sous la forme d'une accélération (a). Cette variation correspond au changement de trajectoire que doit subir l'objet afin que son état de repos local reste invariant dans R.

Figure 4.5

Dans la Figure 4.5, les distances d1 et d2 doivent être égales. Ce qui permet de déterminer le point à atteindre (disque bleu) pour conserver l'état local de repos de R. Ce qui permet de déterminer l'accélération a, du point de vue de R', de l'objet pour conserver son état de repos local. Accélération qui, dans le repère R', va modifier la trajectoire de l'objet.

Dans le système standard de mesures, la vitesse se détermine par a . t. Dans le système CP, la vitesse correspond au Taux de Transitions (TTR). Elle se calcul depuis la variation du taux de transtions (DELTA TTR) et du nombre de transitions (nTr) sur lequel cette variation intervient. La plus petite unité de temps correspondrait à 1TR (1 transition). L'équivalent dans le système standard correspond au temps de Planck (tp). En distance, celà correspond à la longueur de Planck (lp).

A partir de là, il devient possible de déterminer a et t pour calculer la vitesse v3 après une transition (nTr = 1 <=> lp).

L'idée est de déterminer l'accélération nécessaire a pour compenser le redshift due à la déformation gravitationnelle. Pour celà, il faut convertire le redshift en une vitesse v1 qui donnerait la valeur du redshift. De cette vitesse (v1) nous en déduirons une accélération (v1/t). Tout ceci dans le système CP qui est discret. Ce qui facilite les calculs.

Les EC. 11, 12 et 13 en annexes décrivent le processus de calcul.

Ce qui amène l'équation (4.16) EQ 4.16. Avec z le redshift.

L'équation 4.16 indique la vitesse que doit posséder le repère émetteur (R) dans le repère externe (R') pour que R ne constate pas de redshift. Mais celà ne représente pas l'accélération qu'il subit du point de vue du repère de la déformation spatiale au sein duquel il évolue.

L'intérêt du système des Cellules de Planck est "qu'une unité de temps" correspond à une transition. Le taux de transitions se mesure par rapport à une unité de temps (TTR = 1).

L'EC. 14 en annexe décrivent la détermination de la variation du taux de transitions selon la variation du redshift.

Ce qui amène l'équation 4.20 EQ. 4.20. Avec DELTA TTR = variation du taux de transitions, za = redshift initial et DELTA za = variation du redshift initial.


La Figure 4.6 issue de l'équation 4.20 montre l'évolution du DELTA TTR en fonction de la variation du redshift DELTA za.

Figure 4.6

Nous constatons que DELTA TTR (axe Acc. sur la Figure) augmente selon la variation du redshift (axe Delta redshift). Mais que cette accélération diminue lorsque la vitesse se rapproche de celle de la lumière. La vitesse ne pouvant pas dépasser celle de la lumière (c, TTR = 1). Attention ces observations sont effectuées depuis le repère externe R' de la déformation gravitationnelle.



4.4 Mise en correspondance des référentiels locaux

Nous avons  vu les effets de la déformation sur la trame de l'Univers et sur l'état de repos des référentiels locaux. Maintenant abordons leur perception depuis un différents référentiels.


Zone de densité

La Figure 2.4 présente la 'densification' d'une zone de l'espace dur à l'augmentation locale du niveau d'énergie. Cette augmentation du niveau d'énergie est due à l'agrégation de matière par la déformation de l'espace-temps. Cette déformation amène la gravitation.

Cette déformation est créée par la scission des Cellules de Planck qui amène la création d'un puit gravitationnel. Du puit gravitationnel, les effets de la gravitation se manifstent.

Figure 4.7

La Figure 4.7 montre une approximation des effets d'un puit de gravité. Le puit est simulé à l'aide de la fonction exponentielle négative -a . e⁽-x² - y²). Les lignes de niveau du puit ne sont pas à égale distance les unes des autres (c'est une approximation), mais à égale différence de hauteur les unes des autres. Avec cette approximation, nous constatons que la projection des courbes de niveau dans le plan les rapproche les unes des autres en direction du centre du puit. C'est le phénomène de 'densification' constaté depuis le repère R de l'observateur externe au puit de gravité. C'est le phénomène de 'densification' de la zone vue avec les propriétés des Cellules de Planck (cf. Figure 2.4).

Dans le référentiel local au repos de l'observateur, la densité de sa zone d'espace immédiate est de 1. C'est à dire, que le vecteur de pente de son espace local est de 0 (pour lui). En simplifiant le repère en 2 dimensions et en considérant que l'axe des x pointe vers le centre de la déformation, signifie que le vecteur v a pour composantes (1 0) dont la longueur est de 1 (racine carrée (1² + 0²) = racine carrée (1) = 1). La mesure de la densité perçue provient de la projection des longueurs de la pente du puit dans le référentiel de l'observateur et selon le repère de l'observateur. Dans le repère de l'observateur, vecteur u a pour composantes (ux uy). Et norme u = racine carrée (ux² + uy²).

l'EC. 15, en annexes, présente la détermination de la densité par l'approche vectorielle.

De l'EC. 15 nous obtenons l'équation 4.24 EQ. 4.24 qui nous donne la densité perçue du repère de l'observateur.

l'EC. 16, en annexes, présente la même chose, mais avec l'approche tangentielle. Le principe de l'approche tangentielle est présenté sur la Figure 4.8. Avec p la projection de la norme (hypothénuse du triangle ABD = tangente étudiée) du repère observé dans le repère de l'observateur. alpha l'angle de la pente (tangente)du puit vu du reprère de l'observateur. Ceci faisant le lien avec l'inclinaison d'un repère en mouvement par rapport à un autre repère dans le cadre d'un mouvement rectiligne uniforme (cf. Figure 3.9, Compatibilité avec la relativité restreinte, Vision relative entre repères différents).

Figure 4.8

L'EC. 16 nous donne l'équation 4.28 EQ. 4.28, qui correspond à l'équation 4.24 de l'approche vectorielle. De la même façon, l'EC. 17 détermine l'équation 4.33 EQ. 4.33, selon l'approche par composition de vecteurs.

Cette valeur de densité de est importance car elle permet de traduire la déformation d'un puit gravitationnel en distance (nTr) perçue par l'observateur.

Elle permet, aussi, de déterminer les contraintes sur le référentiel de l'observateur pour être transposé dans le référentiel observé.

De façon indépendante, nous avons vu comment la variation d'énergie au sein d'une sphère provoquant la création de CP (cf. Equation 2.7, Propriétés de CP, Taux de transition et taux de création). Nous venons de voir l'expression de la densité (cf. équations 4.24, 4.28).

EC. 18, en annexes, fait le lien entre la densité dss CP et la variation du rayon de la sphère liée à la variation d'énergie.


Contraintes de transpositions

La projection selon le repère observé montre la déformation subit par le repère de l'observateur pour y passer. Nommons cela la transposition du repère de l'observateur dans le repère observé qui est déterminé par le puit gravitationnel (cf. Figure 4.9). Ces différences entre repères se traduisent en contraintes pour passer d'un repère à l'autre. Dans la Figure 4.9, les projections verticales, perpendiculaires au repère de l'observateur, montrent sa perception de la 'densification' de l'espace. Les projections perpendiculaires selon le repère du puit de gravité (en rouge), montrent les déformations que subirait le repère de l'observateur pour se transposer dans le repère du puit de gravité.

Figure 4.9

C'est de ces contraintes qu'apparait l'effet d'étirement et les forces de marées lors du rapprochement d'un important puit de gravité.

L'EC. 19, en annexes, présente la détermination de la projection depuis le puit gravitationnel par rapport à le 'densité' de celui-ci.

En se référent à la Figure 4.8, l'équation 4.46 EQ. 4.46 (détermine dans l'EC. 19) montre la corrélation entre la déformation et les contraintes de transposition avec la 'densité' d'un puit de gravité.

Grace à l'EC. 19 et l'équation 4.46 nous venons de démontrer l'importance de cette notion de 'densité' qui permet de réaliser les transpositions entre les différents repères.


Déformations convexes et concaves

Jusqu'à maintenant, nous avons vu un seul type de déformation. Nous avons déterminé la déforamtion convexe qui mène à des contraites divergentes lors de la transposition dans des référentiels successifs d'un puit de gravité.

Il existe un autre type de déformations. Les déformations convexes. Ces déformations mènent à des contraintes convergentes (cf. Figure 4.3). C'est de ce type de déformations que viennent les contraintes latérales sur le repère de l'observateur.

La Figure 4.10 présente les deux types de déformations ainsi que leurs effets. La déformation convexe est symbolisée par la courbe noire. Ses effets par les vecteurs noirs. Ils divergent. La déformation concave est symbolisée par la courbe rouge. Ses effets par les vecteurs rouges. Ils convergent.

Figure 4.10



4.5 L'expansion une illusion ou une réalité ?

L'augmentation de 'densité' (de)d'une zone d'espace-temps à l'approche d'un puit de gravité jouerait sur la perception des distances (nTr).

Par exemple lorsqu'entre un pulsar et l'observateur s'interposerait un puit de gravité, la densification de l'espace-temps serait perçue comme un alongement des distances. Ceci du fait qu'entre chaque ligne de niveau de la Figure 4.11, il y aurait le même nombre de transitions (nTr = constante).

Ainsi pour un pulsar, dont la trajectoire de l'observateur intercalerait une zone de 'densité', il serait constaté un alongement des distances et un déplacement rapide du pulsar. Lorsque le pulsar commencerait à passer derrière la zone de densité, la mesure du rythme des pulsations diminuerait. Un déplacement à l'opposé du puit de gravitation serait également observé. Cela proviendrait simplement du fait que l'observateur voit son référentiel comme un référentiel Euclidien orthonormé.

La Figure 4.11 montre le mirage gravitationnel observé qui serait due à la zone de densité qui s'intercalerait entre le pulsar et l'observateur. Sur la figure, les étoiles du côté de l'observateur indique les positions de mesures. Sur le premier schéma est représenté est représenté le parcours du signal en provenance du pulsar. Le second schéma projette les observation dans le repère Euclidien orthonormé de l'observateur.

Figure 4.11



4.6 La lumière étalon Universel ?

De part la relativité restreinte, nous savons que c, la vitesse de la lumière, est invariante quelque soit le repère d'observation.

Mais sa fréquence ne serait-elle pas un invariant dans son propre référentiel ? La variation de fréquence entre le repère de l'émetteur et celui du recepteur viendrait des effets relativistes. Avec les contraintes de transpositions, l'observateur ne mesurerait-il qu'une fréquence propre à son référentiel ?

Par exemple, admettons une fréquence émise de 4 hertz dans le référentiel 1 (R). Elle serait mesurée à 8 hertz dans le référentiel 2 (R') si de = 2.

Comme le montre la Figure 4.12, la fréquence de 4 hertz émise depuis R serait mesurée 8 hertz dans le repère R'. Ceci non pas que la fréquence ait changé en elle-même.

Figure 4.12

Rappelons, comme nous l'avons vu précédemment, que la transposition d'un repère à un autre repère amène des contraintes. Dans R la flèche noire du graphique représente la norme de ce repère. A l'identique, la flèche rouge représente la norme du repère R'. En soit, la fréquence n'a pas changé. Mais la norme 1TR qui servirait d'unité de mesure n'engloberait pas le même volume d'espace-temps d'un repère à l'autre (comparaison entre les deux repère. C'est l'étalon de mesure qui évoluerait et non le phénomène mesuré qui varierait). Pourtant, dans chaque repère les propriétés observées des CP resteraient les mêmes et le rapport dans le système de mesures standard DELTA d / DELTA t resterait le même (cf. équation 1.1, EC. 1 en annexes) et égale à c.



4.7 Variation de l'énergie des CP

L'apparition des puits de gravité vient de la création de CP afin de conserver une densité d'énergie constante. Ceci provenant de l'apport d'énergie locale due à l'accrétion de matière. Mais si l'énergie de chaque CP de cette zone ne changeait pas, le bilan énergétique ne serait pas nul.

Reprenons l'équation 2.4 vue dans l'EC. 4 en annexes EQ. 2.4. Considérons que DELTA Ecorresponde à l'apport d'énergie due à la matière qui s'agrège. En décomposant Ei en énergie de la matière Emat et en énergie des CP Evide, nous pouvons montrer (cf. EC. 20 en annexes) que le rapport entre l'énergie de chacune des CP contenue dans la nouvelle sphère de rayon (r + DELTA r) diminue par rapport à l'énergie totale contenue dans la sphère.

Nous obtenons l'équation 4.49 qui exprime l'énergie du vide k par rapport à l'énergie de la matière :

EQ. 4.49

Cette équation nous montre que si l'énergie liée à la matière augmente, celle liée au vide (CP) diminue. Comme nous l'avons vu avec l'équation 2.7 EQ 2.7(cf. EC. 4 en annexe), le rayon de la zone de densité augmente. De ce fait l'énergie moyenne des CP diminue.

Maintenant, si nous considérons une diminution du niveau global d'énergie, en appliquant les mêmes principes, constaterions une diminution du nombre de CP. Donc ces zones d'où se retirerait la matière engendreraient de faibles densités. Et ces zones de faibles densité raccourciraient les distances par rapport aux zones à plus forte densité. Et à l'opposé des zones de densité, elles s'élèveraient au dessus du niveau moyen (inclinaison opposée à celle des puits de gravités)  pour former des 'anti' puits de gravité. Avec l'inclinaison, l'effet serait de 'pousser' la matière en dehors de ces zones de faible énergie et de faible densité. Ce qui expliquerait le grand répulseur (Dipole Repeller) qui pousse notre galaxie vers le grand attracteur de Shapley.

C'est typiquement ce qui pourrait se passer lorsque la matière passerait d'une zone au puit de gravité. Dans ce cas, la zone d'où viendrait la matière verrait sa densité diminuer, et selon le principe de l'équation 2.7, les CP fusionneraient afin de conserver une niveau d'énergie local constant.

A un tel phénomène s'ajouterait celui du transfert d'énergie des CP les plus énergétiques vers les CP les moins énergétiques.



4.8 Régime énergétique

Le principe serait que le niveau d'énergie des CP tends à se régulariser entre chaque CP adjacentes. Le niveau total d'énergie resterait constant conformément au premier principe de la thermodynamique3. Les CP les plus énergétiques cèderaient leur énergie aux moins énergétiques. Conserver le niveau total d'énergie impliquerait que le niveau des CP les plus énergétiques diminuerait, alors que celui des CP les moins énergétiques augmenterait. Cette description s'inspire de la diffusion de chaleur au sein d'un milieu selon la loi de Fourier4.

Figure 4.13

Selon ce principe, considérons K la conductance du système étudié. Avec K inclus dans l'encadrement [0..1].

Si nous considérons DELTA E la différence d'énergie entre 2 ensembles E1 et E2 de CP.

Avec :

  •  E1 = {Cp} ;
  • E2 = {Cpi} ;
  • F le bilan des flux d'énergie entre E1 et E2.
Figure 4.14

Les EC. 21 et 22 en annexes posent le régime d'échange d'énergie entre les CP.

L'équation 4.58 eq. 4.58 (cf. EC. 22) indique le gradient d'énergie en partant d'une CP initiale jusqu'à la n (ième) CP.

L'équation 4.60 eq. 4.60 (cf. EC. 22) normalise le gradient d'énergie de l'équation 4.58. Ainsi elle s'exprime sans référence à la variation d'énergie initiale. Le gradient peut être déterminé depuis l'équation 4.60. Il suffira de le multiplier par la valeur de la variation d'énergie intiale.


La Figure 4.15 montre l'évolution de la différence d'énergie entre CP selon K, la conductance d'énergie entre CP et TR le nombre de transitions entre CP.

Figure 4.15

Nous constatons que plus K est proche de 0 et plus il faut de transitions (nTr) pour réaliser l'harmonisation d'énergie. La formule étant de la forme (1-K)^n avec 0 <= K <= 1, si K <> 1 et K <> 0, alors il faut nTr transitions avec n -> infini. Et si K = 1, alors 1TR suffit pour harmoniser les niveaux d'énergie. Si K = 0, il n'y a pas d'harmonisation d'énergie.


L'EC. 23 en annexes, vérifie le respect du premier principe de la thermodynamique.


Avec l'équation 4.49, nous avons constaté que l'énergie d'une zone de CP diminuait et que cette variation était inversement proportionnelle à la variation de la densité de la zone.

Maintenant, si nous considérons une CP à la frontière d'une zone de densité avec le reste de l'espace-temps, nous constatons que le niveau d'énergie des CP à l'extérieur de la zone de densité est supérieur à celui des CP à l'intérieur de la zone de densité.

Avec ce que nous venons de voir sur le régime énergétique des CP, il devrait y avoir un flux d'énergie des CP externes à la zone vers les CP internes à la zone. Par récurrence nous pouvons vérifier le même mécanisme vers des CP d'une zone plus dense. Et plus nous nous rapprochons du puit de gravité et plus la densité devient importante (cf. équations 4.24 et 4.28).

Ce qui nous amène à définir le gradient d'énergie vecteur gradient comme un gradient partant de l'extérieur de la zone de densité vers son centre.

Si nous reprenons l'équation 2.7 qui détermine le rayon d'une sphère de densité selon la variation d'énergie, alors, si la conductance d'énergie K est inférieure à 1 nous en déduisons :

  1. L'apport d'énergie des CP externes à la zone de densité augmente le rayon de la sphère. Ce qui a pour effet d'augmenter progressivement la densité de la zone ;
  2. La diminution de l'énergie à l'extérieur de la zone amènerait une fusion des CP afin de conserver une densité d'énergie locale constante ;
  3. Cette diminution de densité à l'extérieur de la zone de densité aurait les effets d'un répulseur. Ce phénomène venant de la surélévation du voisinage du puit de gravité au dessus du niveau moyen du vide.


Une tel phénomène pourrait expliquer pourquoi la rotation des vieilles galaxies semble lié au phénomène de la matière noire. Cet effet 'répulseur' poussant l'extérieur des galaxies vers leur centre. Ce qui obligerait à avoir une rotation rapide afin de résister à cet effet de répulsion.

Les observations de jeunes galaxies (https://phys.org/news/2017-03-dark-influential-galaxies-early-universe.html) sembleraient montrer que les galaxies à fort redshift ont leur dynamique complètement dominée par la matière barionique. Alors que la dynamique des vieilles galaxies est essentiellement dominée par la matière noire.

Dans le modèle CP ce phénomène pourrait être lié à la surélévation des bords du puit de gravité. Mais cette dynamique dépendrait de la conductance d'énergie (K) des CP. Plus K est proche de 0 et plus le temps mis pour que s'établisse cette surélévation serait important. Donc seules les galaxies agées verraient leur dynamique influencée par cette surélévation. Rappelons que cette surélévation entraine une rotation plus importante des zones externes des galaxies qu'avec les euls effets de la matière normale. Pour les jeunes galaxies, cette surélévation serait minime. Ce qui n'en n'influencerait pas la dynamique.



3 : Lors de toute transformation, il y a conservation de l'énergie.

4 : j = -K grandient T, avec j = vecteur d'intensité du courant thermique, K = conductivité thermique, T = température.



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