Rapport : AG672019-FX34
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Auteur : Lascap Ertîamel
3. Compatibilité avec la relativité
restreinte Le modèle CP est compatible avec la relativité restreinte. Les transformations de Lorentz s'appliquent de la même manière dans le système CP que dans le système classique. La composition des vitesses relativistes correspond au modèle standard. Tout calcul relativiste dans un système (standard ou CP) donne le même résultat après transformation que dans l'autre système. Les calculs semblent plus simples à effectuer dans le système CP que dans le système standard. 3.1 Vision relative entre repères
différents Poincaré, Einstein et d'autres ont décrit la relativité. Lorentz a défini les équations de transformations entre différents repères mobiles les uns par rapport aux autres. Einstein a conçu la relativité restreinte puis la relativité générale en s'appuyant sur les travaux de Lorentz et en posant le principe d'équivalence. Corrélation entre la relativité et les
Cellules de Planck L'étalon de toute mesure en relativité est la vitesse de la lumière . Dans le système CP . En effectuant une mesure de , l'observateur mesurerait le nombre de transitions entre A et B (cf. Figure 3.1). Nous avons vu qu'une vitesse s'exprime par rapport à celle de .La vitesse de dans le système CP correspond à (Taux de transition = 1). Avec le nombre de transitions observé et les propriétés des CP nous pourrions en déduire la distance et le temps de parcours du signal :
D'où . Ce qui, par définition des CP, donne car (longueur de Planck) et (temps de Planck) et que .
Variation des distances Un des exemples couramment utilisé pour expliquer la relativité fait l'analogie avec un quai et un bateau. Dans une cabine du bateau, des personnes en mesurent la taille avec un signal lumineux et deux autres assistent à l'expérience depuis le quai (cf. Figure 3.2). Un bateau n'étant pas assez rapide pour notre expérience nous prendrons un TTTGV (Train à Très Très Grande Vitesse). Du fait du taux de transition maximal (=1) entre CP et qui correspondrait à , le principe de la relativité restreinte est respecté. Dans notre TTTGV, une expérience mesure la taille d'un wagon à l'aide d'un rayon lumineux. Au même moment, à quai, des observateurs assistent à l'expérience. La vitesse de la lumière étant la même dans les deux repères, les observateurs, sur la quai, trouvent que le wagon est très long (longueur de la flèche bleue sur le quai). A contrario, la mesure réalisée dans le TTTGV (longueur de la flèche rouge dans le train) trouve une longueur bien petite. La différence venant des deux référentiels distincts (le train en mouvement par rapport au quai et le quai fixe par rapport aux observateurs). Variation du temps De manière similaire, dans un autre wagon, une autre expérience se déroule. Cette fois, il s'agit de mesurer la largeur du wagon (cf. Figure 3.3). Dans le wagon, fait juste un allé/retour (trait rouge sur le schéma). Par contre pour les observateurs sur le quai, la lumière effectue un trajet bien plus long (traits bleus). Ce qui amène à mesurer un écoulement différent du temps puisque le rapport des distances et du temps entre le référentiel du TTTGV et le quai donnent . Perte de simultanéité Dans un des wagons du TTTGV, le train à l'arret (même référentiel que le quai), un mur a été positionné en son milieu (cf. Figure 3.4). Un rayon est envoyé simultanément vers l'arrière et vers l'avant du wagon. A l'arrêt, dans le train comme sur le quai, les deux rayons ateignent les extrémités du wagon simultanément. Mais lorsque le TTTGV roule, il y a perte de simultanéité entre les mesures faitent dans le train et celles perçues depuis le quai. Alors que dans le train, il n'y a pas perte de simultanéité, depuis le quai le rayon atteint l'arrière du wagon plus tôt que celui qui atteint l'avant du wagon. Les CP sont compatibles avec la relativité restreinte. Le problème semble venir de l'intérieur du train lui-même (traits rouges) avec le maintien de la simultanéité train à l'arrêt et train en mouvement. Car comment expliquer que dans le train en mouvement, les deux rayons touchent leur parois simultanément ? Du point de vue du train en mouvement, la distance et le temps doivent être invariants entre l'avant et l'arrière que le train soit ou non en mouvement.
Déformation de l'onservation et inclinaison du plan spatio-temporel Le paradoxe de la simultanéité à l'intérieur du train vient de la perception que nous en avons depuis le quai et de la conversion en distance et temps de CP. Au sein de la trame des Cellules de Planck depuis le quai (cf. Figure 3.5) :
Pour une longueur du wagon de 100CP et une vitesse de 0,5 (la moitié de la vitesse de la lumière) et à partir du point d'émission, il y aurait environ 200 transitions pour atteindre la paroi avant. Il n'y en aurait que 66 pour atteindre la paroi arrière. Pourtant, les mesures effectuées à l'intérieur du train sont identiques entre l'avant et l'arrière. La vitesse de déplacement du train jouerait sur la conversion ? Ainsi le taux de conversion serait de dans le sens du déplacement et de dans le sens opposé. Avant le départ du train l'expérience a été menée. Du milieu à chacune des extrémités du wagon, les mesures indiquaient 100.d (distance) et 100.t (temps). En réalisant l'expérience en roulant, de telles mesures ne changeraient pas. Par contre depuis le quai seraient mesuré 66.d et 66.t vers l'arrière et 200.d et 200.t vers l'avant(cf. EC. 5). En appliquant les conversions nous obtenerions les mesures avant et arrière :
La déformation (cf. Figures 3.6 et 3.7) ne provient que de la comparaison entre les deux repères. Seul l'observateur, depuis son repère constate un changement dans la simultanéité dans le repère en mouvement qu'il observe. Notice :
Vu autrement, le déplacement modifie la projection d'un repère observé dans celui de l'observateur. Il ne s'agit que d'une transposition géométrique entre deux repères en mouvements. La Figure 3.8 montre les différences entre les projections dans le sens du mouvement et dans le sens opposé. Le repère du bas montre la vision du parcours du signal dans le sens du mouvement. Celui du dessus montre le parcours dans le sens opposé au mouvement. La différence entre ces deux projections modélise les observations réalisées sur le quai et dans le train. Pourtant le nombre de transitions vers l'avant et vers l'arrière dans le train ne change pas si le train est au repos ou en mouvement. D'un point de vue géométrique cet écart s'explique par une inclinaison du repère spatio-temporel du train par rapport au quai. Le plan de l'espace-temps du train s'incline par rapport à celui du quai selon sa vitesse. Les différences de mesures ne viennent que des projections du repère en mouvement dans le repère des observateurs sur le quai (cf. Figure 3.9). Ce qui permet de définir la courbe d'inclinaison par rapport à la vitesse du la Figure 3.10. Avec une inclinaison de 90°, les deux repères sont disjoints et plus aucune information ne peut transiter entre les deux repères. L'inclinaison amène la conservation du nombre et des caactéristiques des CP dans le repère en mouvement observé par rapport à celui de l'onservateur. Sur les schémas de la Figure 3.9, les traits bleus démontrent la projection qui amène une réduction apparante du nombre de CP depuis l'observateur pour expliquer la perte de simultanéité observée. Et les traits rouges démontrent la projection qui amène une augmentation apparante du nombre de CP depuis l'observateur pour expliquer la perte de simultanéité.
3.2 Transformations de Lorentz Les transformations de Lorentz sont de la forme ou . Elles définissent la conversion à réaliser pour mesurer l'observation d'un repère depuis un autre repère. Elles décrivent les variations de longueurs et de temps relatives entre deux repères distincts mobiles l'un par rapport à l'autre.
Taux de transition Avec le modèle des Cellules de Planck, la notion classique de vitesse laisse la place à celle de Taux de Transition . La notion de Taux de Transition définirait le rythme de transition entre CP. Avec , le rythme serait maximum. Il correspondrait à . Le conversion du taux de transition permettrait de spécifier une vitesse relativement à (vitesse de la lumière). Par exemple . La vitesse viendrait de la conversion du taux de transition selon les caractéristiques mesurées (observées) des Cellules de Planck (cf. Qu'est-ce qu'une Cellule de Planck (CP)). Donc dans . Dans une direction donnée, le taux de transition pourrait prendre toutes les valeurs entre 0 et 1. 0 = pas de vitesse. 1 = vitesse de la lumière.
Equivalence vitesse / taux de transition dans les transformations de Lorentz Les formules des transformations de Lorentz s'appuient sur le carré de la vitesse et le carré de la vitesse de la lumière . Avec les taux de transition, il y a une équivalence implicite avec (cf. EC. 6). Le modèle à base de Cellules de Planck est compatible avec les transformations de Lorentz sur lesquelles s'appuie la relativité restreinte. Indifféremment, il est possible le taux de transition ou sa convertion dans le système standard pour déterminer les variations de distance, de temps et de masse. Correspondance des transformées de Lorentz entre le système standard et le système CP :
Application des transformées de Lorentz dans le modèle CP Dans l'Univers des CP, il n'y a directement ni espace, ni temps. Ces notions sont observées lors des mesures. Par conséquent, les calculs doivent s'effectuer sans rapport avec l'espace et le temps. Seules les transformations en fin de processus doivent amener les notions d'espace (distance) et de temps. Dans les sections à venir, les notations suivantes sont utilisées :
Transformations avec un repère en mouvement uniforme Dans le modèle CP, il n'y a pas de notions de distance, de temps et de vitesse. Il y a les notions de transitions (nombre de transitions), et de taux de transitions. Le taux de transition d'un objet, d'une particule, dans le modèle CP s'exprime par rapport au taux de transitions maximum :
Conversion des distances et du temps : Si avec les CP, il n'y a pas de notion de vitesse, il n'y a pas de notion de distances, il n'y a pas la notion de temps. Par contre, il y a les notions d'énergie et de taux de transitions. Posons que l'énergie d'un système notée et son énergie potentielle (perçue depuis un autre référentiel) notée . Il est à noter que cette 'transformation' d'énergie est le pendant de la transformation de la masse . Cette notion doit être conservée à l'esprit au moment des conversions en distances et en temps. EC. 7 (en annexes) vérifie qu'avec les conversions, nous retrouvons bien l'équivalent du modèle standard, après application des transformations de Lorentz dans le modèle CP. Avec :
Conversion des vitesses : Pour montrer la cohérence du modèle CP avec le modèle classique l'EC. 8 (en annexes) part de la composition des vitesses colinéaires (vitesses de directions parallèles) du modèle classique. Avec :
La comparaison des vitesses dans et donne la Figure 3.11 pour et . Ce que nous montre ce modèle, c'est que dans le cas de faibles vitesses entre et , les vitesses dans observés dans sont équivalentes. Par contre si la vitesse de s'approche de celle de la lumière alors les vitesses observées, depuis (y compris la vitesse de par rapport à ), tendent vers . Par contre la projection de la vitesse depuis le repère (en mouvement) dans le repère , fait apparaitre que plus est rapide par rapport à , et plus la projection de la vitesse () est petite. C'est ce que montrent la Figure 3.12 ainsi que l'équation, ci-avant, est démontrée par l'EC. 8 (équation 3.14) en annexes. Avec :
Transformation avec une repère en accélération uniforme Jusqu'à présent nous avons effectué les comparaisons entre le modèle standard en se basant sur la juxtaposition de référentiels en mouvement uniforme l'un par rapport à l'autre. EC. 9 (en annexe montre la correspondance entre le modèle standard et le modèle CP. Ce qui nous donne la correspondance entre la projection :
Avec :
En admettant que les vitesses entre les référentiels est nulle ( ou ) alors nous ne prenons en considération que l'accélération. En prenant le plus faible ( dans le système standard et 1 dans le système CP), nous pouvons déterminer l'effet 'instantané' de l'accélération de par rapport à sur les vitesses observées dans . Les calculs sont plus simples dans le système CP car et . Alors que dans le système standard, il faut passer par . Ceci venant de la discontinuité du système CP par rapport à la continuité du système standard. Nous en déduisons que :
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